Dans le discours des marques, la parfumerie durable est régulièrement réduite à la parfumerie naturelle, jouant avec le fantasme que renvoie l’image de cueilleurs de roses dans l’aube naissante. L’industrie est pourtant confrontée à de nombreuses limites quant à cette imagerie. Le naturel peut-il être si facilement considéré comme la meilleure voie vers une production plus responsable ? Profil de la plante comme du producteur, lien entre les différents acteurs, valeur financière accordée au produit, rendement, processus de transformation et gestion des déchets sont autant de critères à prendre en compte lorsque l’on cherche à déterminer l’impact à la fois environnemental et social des matières premières naturelles.